Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/517

Cette page n’a pas encore été corrigée

et dans les quadrupèdes ; leurs muscles seuls les retiennent. Au reste il ne faut point se représenter l’extension qu’ils produisent comme une immobilité parfaite ; elle consiste plutôt dans une suite de vacillations, c’est-à-dire de flexions et d’extensions alternatives très-petites.

Les animaux peuvent se tenir debout sur deux pieds, ou sur quatre, ou sur davantage.

Ceux qui se tiennent sur deux pieds, peuvent avoir alors le corps vertical, ou plus ou moins approchant de l’horizontale.

a station sur deux pieds, à corps vertical. pour qu’un corps puisse se tenir dans une position verticale, il faut que toutes ses parties soient disposées de manière à être facilement maintenues en équilibre ; que les muscles aient la force d’en corriger continuellement les mouvemens d’aberration, que la ligne de gravité du corps entier, tombe dans les bornes du plan qu’occupent les appuis du corps, ou ses pieds, et enfin que les pieds eux-mêmes soient disposés de manière à saisir, pour ainsi dire, les inégalités du sol, et à s’y cramponner.

L’homme est le seul animal qui réunisse toutes ces conditions au degré nécessaire.

D’abord quant à la ligne de gravité, il est clair que plus la surface circonscrite par les pieds est large, plus il est difficile que cette ligne en sorte. Or, l’homme a les pieds plus larges, et il peut