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ils échappent là à nos recherches par leur transparence. Un grand nombre ont la bouche garnie de tentacules mobiles au gré de l’animal, à l’aide desquels il saisit sa proie. Les méduses nagent en déplaçant l’eau par des mouvemens alternatifs qui rendent leur corps tantôt plat, tantôt convexe. Les actinies ont, dans la peau coriace qui les recouvre, une telle faculté contractile, qu’elles prennent à volonté les formes les plus dissemblables. Tantôt applaties en disque, tantôt élevées en cône, tantôt alongées en cylindre, etc. Etc. Dans les hydres on ne retrouve plus que des tentacules mobiles. Dans les vorticelles, les rotifères, on apperçoit, à l’aide des instrumens, des cils de figures diverses tournant surleur axe avec une rapidité étonnante.

Nous devons terminer ici l’étude anatomique des organes du mouvement, puisque nous ne pouvons plus qu’en reconnoître les formes extérieures que les naturalistes ont décrites, et que notre but est seulement d’en faire connoître la structure intérieure.

LEÇ. 7 ORG. DU MOUV. EN ACTION