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recouvert d’un tissu fibreux très-serré, dont les mailles sont remplies pa des grains de substance calcaire dont la forme et la grosseur varient. Cette espèce de peau crustacée est cependant susceptible d’un mouvement qui, quoique lent, est très-remarquable. Leur corps est divisé, le plus ordinairement, en cinq branches, qui portent les pieds. Ceux-ci sont rangés en plusieurs fies dans toute la longueur de ces branches du côté de la bouche. Ces branches sont quelquefois garnies d’épines ; souvent leur partie moyenne est entièrement calcaire, mais articulée à son rigine, et mobile sur la partie centrale du corps.

Les oursins sont encroûtés d’une peau entièrement calcaire, dont la surface est garnie de tubercules disposés d’une manière très-régulière, et sur lesquels s’articulent et se meuvent des épines qui varient pour la forme, la grosseur et la longueur. Il est très-difficile de voir les fibres qui meuvent ainsi ces épines au gré de l’animal ; car on ne reconnoît dans leur articulation qu’une substance ligamenteuse très-solide qu’il est très-difficile de couper. Les pieds sortent du corps de l’animal par des trous dont la coquille est percée d’une manière très-régulière, et qui forment des lignes symétriques et parallèles que les naturalistes ont nommées ambulacres, parce qu’ils les ont comparées à des allées de jardin.

On ne reconnoît plus les organes qui produisent le mouvement dans les autres ordres de zoophytes ;