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Article VIII.

des organes du mouvement dans les zoophytes.

Les organes du mouvement des zoophytes varient tant dans leur nature, leur forme et leur action, que pour en donner une idée précise, nous serons obligés de les étudier particulièrement et successivement dans certains ordres de ces animaux.

En effet, il y a souvent plus de différence de forme entre un animal infusoire et un échinoderme, par exemple, qu’entre un reptile et un poisson, qu’entre un poisson même et certains mammifères.

Dans l’examen des parties qui servent aux mouvemens des zoophytes, nous suivrons la marche des naturalistes, et nous les étudierons d’abord dans ceux qu’on appelle échinodermes, qui, pour la plupart, ont des pieds rétractiles nombreux, et une enveloppe plus ou moins solide.

Ces pieds rétractiles sont des espèces de suçoirs dont l’organisation est à-peu-près semblable dans les trois genres qui composent cet ordre. Chacun de ces suçoirs peut se contracter isolément. Leur forme est, à peu près, celle d’une ampoule à long tube, remplie d’une humeur très-fluide, dont les parois sont formées par des fibres circulaires. La portion tubuleuse ou alongée de ces ampoules est la seule qui paroisse au-dehors de l’animal quand il a le pied alongé. Elle est terminée par une espèce