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fibres circulaires de sa peau ; alors son corps diminue de diamètre, et s’alonge. Quand son extrémité libre est parvenue ainsi au point sur lequel le ver a voulu la porter, il l’y applique, et le suçoir s’y colle pour devenir le point fixe d’un nouveau mouvement : car l’animal, après avoir détaché son premier suçoir mis en usage, le ramène vers le second, à l’aide des fibres longitudinales de sa peau, et ainsi de suite. Voilà le mécanisme de la progression des vers à disques terminaux.

Le second ordre des vers qui ne marchent qu’en s’appliquant par les deux extrémités de leur corps, comprend le plus grand nombre des intestinaux.

Ceux-ci ne sont point aussi contractiles que les sangsues, et leurs mouvemens sont plus lents.

Leur tête, au lieu d’être terminée par un disque, est quelquefois armée de crochets, à l’aide desquels ils se cramponent sur les parties qu’ils sucent. Tels sont le taenia commun, le cucurbitain, les hydatides, les crampons, les échinorinques, les uncinaires, etc. Etc.

La disposition des crochets et leur courbure varient beaucoup. Les naturalistes les ont décrits.