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dont deux appartiennent au ventre, et deux au dos. Ces quatre muscles constituent, pour ainsi dire, la masse du corps. On les trouve immédiatement au-dessous de la peau. Leurs fibres sontparallèles ; mais leur longueur n’excède pas celle des anneaux. Ils sont interrompus dans les plis de chacun d’eux par des espèces d’intersections que produit un tissu cellulaire serré. C’est à l’intérieur qu’on reconnoît plus manifestement l’organisation de ces muscles. On voit qu’ils sont séparés entre eux par une ligne longitudinale, et enveloppés dans des espèces de poches d’un tissu cellulaire très-serré qui répondent à chaque anneau du corps. Ces quatre muscles produisent les grands mouvemens. Quand ceux du dos se contractent en tout ou en partie, par exemple, ils relèvent la portion du corps à laquelle ils appartiennent. Le même effet, mais en sens contraire, est produit par l’action contractile des muscles du ventre.

Le second ordre des muscles des vers est spécialement destiné au mouvement des épines ou soies roides. Leur nombre égale celui des faisceaux de poils. Ainsi les faire connoître pour l’un d’eux, c’est la même chose que si on les décrivoit pour tous.

Les soies, les poils, les épines, les tubercules, etc. Qui font plus ou moins de saillie à la surface du corps de ces animaux, sont manifestement mobiles.

Ils rentrent et sortent à volonté. Les muscles qui produisent ces mouvemens ne sont visibles que