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ailes mérite quelques considérations. Le citoyen Jurine, de Genève, a fait des observations fort curieuses sur les nervures des ailes supérieures dans les hyménoptères, et y a trouvé des notes caractéristiques très-remarquables, au moyen desquelles il a établi des genres fort naturels. Sa méthode, appliquée aux autres ordres, offriroit peut-être aussi de très-bons résultats. Le genre des cicindèles, par exemple, porte au coin de l’aile une espèce de disque transparent. Les perce-oreilles ont des ailes qui se plient trois fois transversalement, et qui se plissent ensuite dans leur longueur, etc.

Ici se termine l’étude des organes du mouvement dans les insectes parfaits.

Article VII.

des organes du mouvement dans les vers. les vers ne sont pas pourvus d’organes du mouvement aussi parfaits que les chenilles. Privés de pattes écailleuses et membraneuses, quelques-uns se traînent ou rampent sur le corps à l’aide de poils ou de soies roides, dont ils sont recouverts en tout ou en partie. Tels sont les aphrodites, les amphinomes, les néréïdes, les lombrics, etc. Deux ordres de muscles servent à leur mouvement.

Les uns s’étendent dans toute la longueur de leur corps, et forment quatre faisceaux principaux,