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Il y a de même deux muscles pour chacun des articles du tarse. L’un, sur la face supérieure ou dorsale : c’est un extenseur ; il est petit. L’autre, sur la face inférieure, plus marqué, et agissant comme fléchisseur.

Les ailes sont, comme nous l’avons vu, des membres attachés aux parties latérales de la poitrine. Elles sont destinées spécialement au vol.

Un ordre entier d’insectes en est privé, les aptères ; un autre ordre n’en a que deux, les diptères : mais le plus grand nombre en a quatre. Celles-ci varient beaucoup par leur nature. Dans les hyménoptères et les névroptères, les quatre ailes sont entièrement membraneuses. Celles des lépidoptères sont recouvertes d’écailles farineuses diversement colorées. Dans les coléoptères, les deux ailes supérieures sont des étuis cornés plus ou moins solides, qu’on nomme élytres. Elles recouvrent entièrement les deux inférieures, qui sont membraneuses, et se plient en charnière sur un coude qu’elles forment à leur bord externe. Dans les orthoptères, les ailes supérieures sont des élytres ou étuis demi-membraneux, recouvrant les deux ailes inférieures qui se plissent sur leur longueur, sans se plier transversalement, à l’exception du genre des forficules. Enfin, dans les hémiptères, les ailes inférieures membraneuses se replient et se croisent sous des élytres, moitié coriaces, moitié membraneux.

Il y a toujours au-dessous de l’aile, dans les insectes qui n’en ont que deux, un autre petit