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Celui qui la fait tourner en avant est attaché au dos, et s’insère par un tendon mince à son bord antérieur.

Le muscle qui étend la cuisse, en la rapprochant de l’autre, est très-considérable, et s’attache à toute la branche de la pièce en forme d’y, pour s’insérer au bord interne de la tête de la cuisse.

Son antagoniste est logé dans l’épaisseur même de la hanche.

Quant aux deux paires de cuisses antérieures, les muscles qui les étendent sont attachés aux parties dorsales qui leur répondent, et non à des pièces intérieures particulières : mais ceux qui les fléchissent sont toujours situés dans l’épaisseur même des hanches.

Les muscles qui font tourner celles-ci sont aussi attachés aux parois du corselet ; savoir, celui qui les porte en arrière, à la partie dorsale ; et celui qui les porte en avant, à la partie latérale. Dans les dytisques, dont la hanche de derrière est, comme nous l’avons vu, soudée et immobile, ces muscles semblent se porter au fémur, qui en a ainsi quatre, deux extenseurs et deux fléchisseurs.

Les autres ordres d’insectes sont, à peu près, conformés de la même manière que les coléoptères.

Les muscles de la jambe sont situés dans l’intérieur de la cuisse. L’extenseur est court et grêle, attaché à son bord externe (le fémur supposé étendu dans la longueur du corps). Le fléchisseur est beaucoup plus fort et plus long. Il est situé du côté interne, et dans toute la partie supérieure.