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du mouvement des pattes <hi rend='I'>. Celui de chaque article ne se fait que dans un seul plan. Il n’est opéré que par deux muscles qui sont enveloppés dans l’article précédent, un extenseur et un fléchisseur.

Dans les coléoptères, les hanches se meuvent par une espèce de rotation sur leur axe longitudinal, lequel, comme nous l’avons dit, est placé en travers, et fait avec l’axe ou ligne moyenne du corps un angle plus ou moins approchant de 90 degré. La cuisse étant attachée à l’extrémité interne de la hanche, est d’autant plus écartée de la cuisse opposée, qu’elle est plus fléchie sur sa propre hanche. On sent que la position du plan dans lequel cette flexion se fait, dépend de la situation de la hanche. Lorsque celle-ci est tournée en avant, le plan est vertical.

Lorsqu’elle est tournée en arrière, il devient toujours plus oblique, et même horizontal dans les espèces qui nagent. C’est donc du mouvement peu sensible de la hanche que dépendent les mouvemens les plus remarquables de la patte.

Les muscles de chaque paire de hanches et de cuisses sont placés dans la partie du corselet ou de la poitrine qui est au-dessus ; et, pour les bien voir, il faut couper le corps de l’insecte par tranches verticales.

Au-dessus de la dernière paire, dans la poitrine, est une pièce écailleuse en forme d’y. Sa tige donne attache au muscle qui fait tourner la hanche en arrière en s’insérant à son bord postérieur.