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les araignées, les scolopendres, les asiles, les rhagions, les capricornes, les molorques, les cicindèles, les carabes, etc. ; tandis que ceux qui ont les pattes courtes ont une marche très-lente.

Tels sont les jules, les tiques, les gallinsectes femelles, etc.

Lorsque les pattes antérieures sont plus longues, elles retardent le mouvement. C’est ce qui arrive dans les éphémères, les mantes, les népes, les ranatres, et dans quelques espèces de scarabés, de capricornes, de clytres, etc. Aussi ces sortes de pattes ne servent aux insectes qui en sont pourvus que pour saisir les corps en quelques circonstances, et s’y accrocher.

Lorsque les pattes postérieures sont plus longues, elles donnent à l’insecte la faculté de sauter.

C’est ce qu’on voit dans les sauterelles, les grillons, les puces, etc. Cependant il est des insectes qui, n’ayant pas les jambes plus longues, ont les cuisses très-grosses, et garnies de muscles qui leur donnent la faculté de sauter.

Tels sont les altises, les cicadelles, quelques charansons et quelques ichneumons.

Enfin il est des insectes qui ne sautent pas, quoiqu’ils aient les pattes postéreures longues et les cuisses très grosses. Tels sont quelques bruchus de Fabricius, les hories, les oedemères, les leucopses, les chalcides, etc. Mais tous ces insectes ont les james très-arquées.

Nous pouvons étudier maintenant les organes