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Le second mode d’articulation solide a lieu lorsque la partie postérieure de la tête est absolument arrondie et tourne sur son axe dans une fossette correspondante de la partie antérieure du thorax, comme on le voit dans les charansons, les becmares, les brentes, les réduves, etc.

L’axe du mouvement est alors au centre de l’articulation, et la bouche de l’insecte se porte également en devant et en arrière, en dessus et en dessous, à droite et à gauche.

La troisième sorte d’articulation, par surfaces solides, a lieu lorsque la tête, tronquée postérieurement et présentant une surface plate, est articulée tantôt sur un tubercule du thorax, tantôt sur une autre surface applatie et correspondante, comme dans presque tous les hyménoptères et dans le plus grand nombre des diptères, tels que les mouches, les syrphes, les asiles, les stratyomes, etc.

La disposition de la quatrième sorte d’articulation permet à la tête le seul mouvement de charnière angulaire. Nous n’en connoissons jusqu’ici d’exemples que dans quelques espèces du genre attelabe de Fabricius. La tête de ces insectes se termine en arrière par un tubercule arrondi, reçu dans une cavité correspondante du thorax ; le bord inférieur de cette cavité est échancré, et ne permet le mouvement de la tête que dans un seul sens.

Il n’y a guères que dans les insectes orthoptères et dans quelques névroptères qu’on remarque l’articulation