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pas la tête séparée du corselet. D’autres aptères, comme les jules, scolopendres, tiques, mittes, puces, etc. Ont le corselet et l’abdomen confondus. Enfin, dans quelques autres insectes l’abdomen est en tout ou en partie prolongé en une queue mobile destinée à des mouvemens particuliers.

Tels sont les scorpions, les panorpes.

Voyons maintenant les articulations diverses de toutes ces parties, abstraction faite de leurs formes extérieures qui sont du ressort de la simple histoire naturelle.

1 de la tête. l’articulation de la tête des insectes sur le thorax présente deux sortes de dispositions principales. Dans l’une, les points de contact sont solides, et le mouvement est subordonné à la configuration des parties. Dans l’autre, l’articulation est ligamenteuse ; la tête et le thorax son réunis et maintenus rapprochés par des membranes.

L’articulation de la tête, par le contact des parties solides, se fait de quatre manières différentes.

Dans la conformation la plus ordinaire, la tête porte, à la partie qui correspond à la gorge, un ou deux tubercules lisses que reçoivent des cavités correspondantes de la partie antérieure du corselet. C’est ce qu’on observe dans les scarabés, les lucanes, les capricornes, et dans le plus grand nombre des coléoptères. Dans ce premier cas la tête est mobile de devant en arrière, et la bouche se dirige en avant et en dessous.