Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/481

Cette page n’a pas encore été corrigée

Les muscles des pattes membraneuses ou fausses sont au nombre de deux pour chacune. Leur direction, par rapport au corps, est à peu près transversale.

Ils s’étendent, du centre de la patte où ils s’insèrent, jusqu’au-delà du stigmate du côté du dos, où ils s’attachent par des bandelettes latérales et plus ou moins obliques. L’un de ces musclesest situé au-devant de l’autre, qu’il recouvre en partie.

Leur usage est de retirer le centre de la patte en dedans, et de faire rentrer dans l’intérieur les crochets dont son limbe est armé.

Il est probable que les muscles obliques du ventre produisent l’effet contraire par leurs contractions.

Quant aux muscles de la tête, nous ne ferons connoître ici que ceux qui produisent son mouvement total. Nous renvoyons les autres aux diverses fonctions auxquelles ils sont destinés.

Les muscles qui agissent sur la tête la fléchissent en dessus, en dessous et sur les côtés.

Les fléchisseurs en dessus sont en grand nombre : ils s’attachent sur le second et sur le premier anneau, et ils s’insèrent à divers points de l’occiput : les uns plus près de la ligne moyenne ; les autres, plus latéralement. Ils forment, en général, deux faisceaux. Le plus interne est le moins volumineux.

Les fléchisseurs latéraux sont très-obliques. Ils prennent naissance de la partie inférieure ou