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montant obliquement de bas en haut, sous l’insertion de chacun de ces mêmes muscles droits latéraux, dont ils aident le mouvement lorsqu’ils agissent ensemble.

Tels sont les muscles du corps en général ; mais les vraies et les fausses pattes, ainsi que la tête, ont des muscles propres qu’il faut décrire séparément.

Les muscles des pattes vraies ou écailleuses sont situés dans l’intérieur des trois articulations qui les forment. On peut les distinguer en ceux qui meuvent ces articulations, et en ceux qui agissent sur l’ongle qui les termine.

Les muscles de la première pièce ou article sont au nombre de cinq ou six faisceaux attachés au rebord supérieur, et s’insèrent aussi au rebord supérieur de l’article suivant. Ceux du second article sont, à peu près, en nombre égal, et s’insèrent au rebord supérieur du troisième.

Les muscles de l’ongle se terminent par deux tendons ; mais ils sont formés de plusieurs faisceaux qui s’attachent, les uns sur le second et le troisième artile, par deux plans bien distincts ; les autres, sur une ligne qui correspond à la convexité de l’ongle ; et enfin, les dernières, sur celle qui répond à sa concavité. Ces deux tendons s’insèrent à deux tubercules de l’extrémité supérieure de l’ongle, du côté de sa concavité et de sa pointe : ils servent à le fléchir. Il est probable qu’il se redresse par l’élasticité de son articulation.