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une tresse très-serrée dont chacun des fils, au lieu d’agir dans la direction longitudinale, se meut obliquement dans le canal formé par les fibres voisines.

Ii des pattes.

Les pattes des crustacés varient pour le nombre et la forme. Dans les monocles elles prennent des figures très-différentes ; tantôt elles tiennent lieu de palpes, de mâchoires, de nageoires, de branchies, etc. Elles varient beaucoup aussi pour la forme dans les crabes, sur-tout la première paire. Nous allons décrire comme exemple des organes du mouvement des pattes, celles des écrevisses.

1 parties solides des pattes. les pattes des crustacés de la famille des écrevisses, sont le plus ordinairement au nombre de cinq de chaque côté ; elles sont toutes formées de six articulations.

La première paire est la plus grosse et forme ce que l’on nomme la serre ou pince.

La hanche tient au thorax ; elle n’est mobile que de devant en arrière ; elle supporte l’une des divisions des branchies, ainsi que la seconde pièce de la patte qui représente la cuisse. Celle-ci est très-applatie, courte, presque quarrée, lisse et un peu courbe. Le plan de son articulation est parallèle à la longueur de la pièce ; et comme les deux muscles qui la meuvent s’insèrent aux deux points les plus éloignés, la cuisse se trouve située horizontalement ;