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Les coquilles des acéphales offrent, en outre, beaucoup d’autres particularités. On trouve les valves immobiles, et soudées par leur angle, dans les jambonneaux. Les tarets ont le corps renfermé dans un tube calcaire, et sont armés de deux petites valves mobiles qui leur servent à creuser le bois. Les térébratules ont intérieurement à l’une de leurs valves deux appendices osseux qui soutiennent leur corps, et leur servent de charpente, etc.

Cette membrane contractile qui revêt tout le corps des mollusques acéphales, et qu’on nomme le manteau, est un véritable muscle qui présente beaucoup de variétés. Tantôt, et c’est dans le plus grand nombre, il est ouvert par devant dans le sens des valves : telles sont les huîtres, les moules, etc. Tantôt, comme dans les coquilles dont les deux bouts restent toujours ouverts, telles que les solens, les myes, les pholades, etc., il est percé aux deux extrémités. Troisièmement enfin, le manteau enveloppant tout le corps de l’animal, comme un sac, n’a d’ouverture qu’à l’une de ses extrémités. C’est ce qu’on remarque dans les ascidies.

Le manteau de l’huître est formé de deux pièces de même forme que la coquille. Elles se collent au corps par derrière ou du côté de la charnière, et s’étendent jusqu’aux bords des valves. Leur substance est molle, demi-transparente, parcourue par un grand nombre de bandes musculeuses.

Elles