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(les deux transverses et le peaussier), on en trouve un unique très-considérable, dont la forme conique détermine celle du pied. À la surface il paroît uniquement formé de fibres transverses ; mais lorsqu’on le coupe dans ses différens sens, on reconnoit qu’il a des fibres longitudinales.

L’entrelacement des fibres est absolument le même que celui du muscle lingual de l’homme au centre.

Dans l’axe de ce muscle est un espace libre dans lequel on trouve des vaisseaux et des nerfs très-gros.

Les ventouses s’attachent par des bandelettes charnues, de directions diverses, selon les espèces, sur la face inférieure de ce muscle et sur un plan de fibres plus manifestement longitudinal.

On conçoit que le muscle cylindrique sert à embrasser les corps. Sa structure s’accorde avec l’action qu’il produit.

3 muscles des ventouses. les suçoirs ou ventouses sont formés d’une calotte musculaire à fibres rayonnantes, qui par leur raccourcissement en diminuent la capacité. Mais il y a, au bord de la calotte, tout contre le disque, sous le muscle cylindrique, un autre plan de fibres circulaires en forme de sphincter, qui rend la calotte plus convexe. Enfin chacune des ventouses est retenue et mue sur le pied par des bandelettes musculeuses qui s’entrelacent les unes dans les autres, et se joignent enfin à celle du muscle transverse inférieur du pied. Cela est du moins ainsi dans le poulpe.