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très-mince dont les fibres sont unies par un tissu cellulaire lâche. Il suit la peau dans ses différens contours, et peut être regardé comme un peaussier dont l’usage est de fronçer la peau pour donner plus de force aux muscles qui sont situés au-dedans, et auxquels il sert comme de sangle.

Entre chacun des pieds, et sous la peau qui les réunit par leur base, on trouve deux muscles minces, couchés l’un au-dessous de l’autre, dont les fibres sont transverses. L’un prend naissance sur la ligne moyenne et longitudinale du pied, du côté opposé aux ventouses, et va directement s’insérer sur la même ligne du pied voisin, de l’un et de l’autre côté.

L’autre prend naissance sous les ventouses mêmes, se porte sur les parties latérales du pied, et enfin forme une membrane musculeuse, à fibres transverses, qui se porte sous le muscle précédent, et va s’insérer à l’autre pied, absolument de la même manière dont il a pris naissance. Cette double membrane musculeuse a quelque rapport avec cell qui réunit les doigts des oiseaux palmipèdes, les canards, les oies, etc. Elle forme un disque circulaire qui règne entre toutes les bases des pieds. Ces deux muscles doivent servir à rapprocher les pieds ; le second peut, de plus, écarter les deux rangées de ventouses l’une de l’autre. Il s’étend dans toute la longueur du pied, mais il devient plus mince vers l’extrémité.

Au-dessous de ces trois couches de muscles