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Le jambier postérieur est comme dans l’homme ; mais il ne se fixe qu’à un seul os du tarse (celui qui est long et du côté interne. ) il n’y a qu’un seul muscle auquel la désignation de péronier puisse convenir. Il naît d’un tendon grêle, attaché au condyle externe du fémur, et il s’insère à la base du tibia, du côté externe, par deux portions tendineuses, dont l’une s’étend jusqu’à l’os du tarse. Il agit comme extenseur de la jambe sur la cuisse, ou plutôt de la cuisse sur la jambe.

Outre ces muscles qui se portent de la jambe sur le pied, il y en a un autre qui vient de l’extrémité tarsienne du tibia à son bord interne ; il passe entre les deux ventres du jambier antérieur, et va, très-obliquement, se fixer à l’extrémité digitale du long os du tarse, du côté interne.

Dans la tortue de mer franche, les muscles du pied sont remplacés par des fibres aponévrotiques, un peu charnues, qui servent seulement à affermir les articulations, et à tenir les nageoires bien étendues.

Article IX.

des os des doigts du pied, et de leurs mouvemens. a dans l’homme. les doigts du pied ont trois phalanges, excepté le pouce qui n’en a que deux. Il est dans l’homme le plus long et le plus gros : les autres vont en diminuant jusqu’au cinquième ; ils sont courts, et