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qui ont leurs attaches aux deux condyles du fémur, et qui composent le gras de la jambe, et le soléaire tibio-calcanien placé au-devant d’eux, attaché dans l’homme, où il est fort considérable, à la face postérieure de la partie supérieure du péroné et du tibia.

Ces muscles sont très-considérables dans l’homme qui a les gras de jambe plus forts qu’aucun quadrupède.

Ces trois muscles se rencontrent toujours : le soléaire est moins considérable dans les quadrupèdes que dans l’homme ; il s’attache à la face externe de la tête supérieure du péroné.

Il est sur-tout très-grêle dans les ruminans et les solipèdes.

Dans l’homme, le grêle-plantaire fémori-calcanien laisse épanouir son tendon sur le bord externe du tendon d’Achille, et n’a guères d’autre usage que d’en soulever la capsule ; aussi est-il très-petit.

Dans les singes, il se continue manifestement avec l’aponévrose plantaire. Nous verrons plus loin que, dans les autres quadrupèdes, il tient lieu de fléchisseur perforé.

Dans les oiseaux, les tendons des gastrocnémiens restent séparés jusques tout près du talon. Le soléaire est porté du côté interne, et s’y attache le long d’une ligne âpre qui appartient au tibia. Il est proportionnellement plus considérable que dans les quadrupèdes.