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en ginglyme, en se fléchissant en avant, mais en s’étendant jusqu’à la ligne droite seulement.

Sa longueur proportionnelle varie ; elle est excessive dans les oiseaux de rivage, qu’on a appelés, pour cette raison, échassiers.

Par en bas, il se termine par trois apophyses, en forme de poulies, pour les trois doigts antérieurs. Il y a au bord interne un osselet qui supporte le pouce.

Dans les hibous, l’apophyse du doigt externe a sa courbure dirigée en-dehors, et seulement convexe, ce qui permet à ce doigt de tourner horizontalement dessus.

Elle est tout-à-fait dirigée en arrière dans les oiseaux grimpeurs.

L’osselet manque dans ceux qui n’ont pas de pouce.

l’autruche n’a que deux apophyses articulaires qui correspondent à ses deux doigts.

Le manchot a les trois os qui représentent le tarse et le métatarse séparés les uns des autres dans leur partie moyenne ; mais ils sont réunis par leurs deux extrémités dont l’une reçoit le tibia, et l’autre les trois doigts.

d dans les reptiles. l’os astragal s’articule avec le tibia, et le calcanéum avec le péroné dans tous les reptiles.

Le tarse du crocodile a cinq os, un astragal, un calcanéum, deux cunéiformes qui répondent aux