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le moyen fessier ilio-trochantérien. Il s’attache à toute la grande circonférence de l’os des îles, et ramasse ses fibres pour les insérer au grand trochanter. Il relève la cuisse, et la porte en dehors, comme le fait le petit fessier.

7 enfin le grand fessier sacro-fémorien recouvre une partie des précédens et tous les petits muscles ci-dessus. Il vient du bord postérieur de l’os des îles et même du sacrum, et il s’attache à la face postérieure du fémur, plus bas que le grand trochanter. C’est un muscle très-fort, qui redresse puissamment le tronc sur la cuisse, porte la cuisse en arrière, et est un de ceux qui agissent le plus puissamment dans les mouvemens du membre abdominal.

b dans les mammifères. dans les singes, l’alongement de l’os des îles rend le moyen et le petit fessier plus considérable ; mais l’analogue du grand fessier est le plus petit des trois.

Le quarré est proportionné à la grosseur de la tubérosité de l’ischion.

Les chauve-souris ont un petit fessier qui descend presque verticalement de l’iléon sur la cuisse ; elles n’ont point de pyramidal, de jumeaux, d’obturateur interne, ni de quarré.

Dans les carnivores et les rongeurs, on retrouve la même petitesse proportionnelle du grand fessier que dans les singes.