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Dans les singes, le fémur est absolument cylindrique, et n’a, pour ainsi dire, point de ligne âpre.

Dans le tapir, la partie moyenne de l’os de la cuisse est très-applatie : elle a, à son bord externe, une crête saillante qui se termine par une apophyse, en forme de crochet.

Cette conformation est encore plus frappante dans le rhinocéros. Le grand trochanter, et cette apophyse en forme de crochet, sont très-prolongés et se rejoignent presque de manière à former un trou entre eux et le corps de l’os.

Ce crochet existe aussi dans le cheval, dans le tatou et dans le castor.

Dans le phoque, le fémur est si court, que ses deux extrémités articulaires font plus de la moitié de sa longueur.

dans les oiseaux. l’os de la cuisse des oiseaux n’a qu’un seul trochanter. Il est toujours très-court, en proportion des os de la jambe. Sa forme est cylindrique. Il est presque toujours droit, rarement arqué, comme dans le cormoran, le plongeon, le castagneux.

Dans l’autruche, l’os de la cuisse est très-gros, en comparaison de celui du bras. Il en a près de quatre fois le diamètre. Ses deux extrémités sont plus grosses que sa partie moyenne qui est presque triangulaire.