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voit saillir son épine au dessous de la peau, ainsi que la tubérosité de l’ischion. La ligne qui passe par ces deux points, forme avec l’épine un angle très-prononcé. La cavité cotyloïde est à-peu-près au milieu de cette ligne.

Dans les ruminans fortement rablés, comme les boeufs, la partie antérieure est très-large.

Le bufle l’a même plus large que l’os n’est long, et presque perpendiculaire au cou. Dans les espèces moindres, elle devient de plus en plus étroite, et oblique en dehors et en avant. Les chameaux l’ont arrondie. C’est la face externe de l’os qui est concave dans ces animaux. Le détroit antérieur forme, avec l’épine du dos, un grand agle ; ce qui donne bien plus d’ampleur au ventre.

La figure de cet os est à-peu-près la même dans le cheval, mais il a les ailes très-larges, et le cou fort court. La cavité cotyloïde répond à-peu-près au tiers postérieur de la ligne ci-dessus indiquée.

L’éléphant et le rhinocéros ont la partie antérieure très-large en tout sens ; la crête en est arrondie, la face abdominale concave. L’aile qui est du côté du sacrum est plus grande que l’autre dans l’éléphant ; elles sont à-peu-près égales dans le rhinocéros, et le cou y est proportionnellement plus long. Ces énormes bassins donnent aux ventres de ces deux animaux leur monstrueuse capacité. Le plan du détroit antérieur est presque perpendiculaire à l’épine.

Le bassin des phoques ne diffère de celui des