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et non en bas comme dans l’homme. Ils regarderoient même en haut dans les animaux à sabot, c’est-à-dire que ces plans étant prolongés, rencontreroient la prolongation de l’épine, au-dessous du bassin dans l’homme, au-dessus dans les animaux à sabot, et qu’elle lui demeureroit parallèle dans la plupart des animaux digités. Cette remarque est importante à cause de la position du fémur.

Les os iléons des singes sont plus étroits que ceux de l’homme, plats, regardans en avant ; leur cou est plus alongé : il en résulte que le plan est presque en ligne droite avec l’épine, et que son diamètre d’avant en arrière est plus long que le transverse. Le bassin fournit par-là au tronc une base beaucoup moindre, car cette base doit être estimée d’après une coupe perpendiculaire du tronc ou du cylindre auquel elle appartient.

Le pongo de Batavia a les iléons beaucoup plus larges que les autres singes ; mais leur direction est la même.

Les espèces qui ont des callosités aux fesses, ont les tubérosités ischiales très-grosses.

Dans les carnivores, les os des îles ne regardent pas en avant par leur face abdominale ; mais celle-ci est dirigée du côté de l’épine. Leur portion supérieure n’est guères plus large que leur cou. C’est leur face externe qui est concave.

Leur crête a si peu d’étendue, que leur figure est presque celle d’un fer de hache.