Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/368

Cette page n’a pas encore été corrigée

Le long fléchisseur du pouce radio-sous-onguien paroît lui être uni d’une manière fort intime. Il est à son côté radial ; il s’étend jusqu’à la deuxième phalange.

Le fléchisseur profond cubito-sous-onguien, placé contre les os, donne des languettes perforantes aux quatre doigts qui suivent le pouce. Telles sont les choses dans l’homme.

Dans les singes, il n’y a pas de long fléchisseur du pouce ; mais le profond se partage en cinq languettes, dont une va au pouce, doigt auquel le sublime n’envoye pas de tendon.

Dans le chien, le fléchisseur du pouce unit son tendon à celui du profond, duquel il se resépare ensuite pour se porter au pouce, à sa deuxième phalange.

Le fléchisseur sublime donne une languette à la première phalange du pouce, mais elle n’est point perforée.

Il en est de même dans le chat ; mais le fléchisseur du pouce n’y est pas si distinct du profond, qui, au reste, se divise assez visiblement en autant de muscles que son tendon produit de languettes.

Dans le lapin, le profond donne une languette au pouce, mais non le sublime.

Dans les ruminans, le fléchisseur sublime et le profond donnent chacun deux languettes, et le fléchisseur du pouce unit son tendon à celui du fléchisseur profond.