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L’analogue du cubital externe s’attache à l’humérus, et à la convexité du radius jusqu’à sa moitié. Son tendon s’insère à la partie supérieure et interne du carpe, qu’il étend par un mouvement d’abduction.

L’analogue du cubital interne vient d’une portion charnue, commune à tous les muscles de l’avant-bras ; il s’insère au côté externe de la première phalange du dernier doigt. C’est un fléchisseur, ou adducteur du carpe.

L’analogue de l’adducteur du pouce vient aussi de la portion charnue commune : il porte obliquement son tendon sur la face supérieure de l’avant-bras, en croisant le tendon du cubital externe. Il se fixe au côté interne du carpe, à la base du pouce.

c dans les oiseaux. le métacarpe des oiseaux ne peut ni se fléchir, ou se rapprocher de la face interne, ni s’étendre ou se rapprocher de la face externe de l’avant-bras.

Il ne peut exécuter que l’adduction en se rapprochant du radius, et l’abduction en se rapprochant du cubitus. Mais comme il n’y a que ces deux mouvemens, on pourroit leur donner les noms d’extension et de flexion, comme l’a fait Vicq-D’Azir ; néanmoins, pour qu’il soit plus aisé de les comparer à ceux de l’homme, nous leur laisserons les premiers noms.

Le cubital interne a la même position que dans