Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/357

Cette page n’a pas encore été corrigée

latéraux sont absolument impossibles. Enfin la dernière phalange est beaucoup plus longue que la première : elle est recouverte par l’ongle dans presque toute sa longueur ; elle présente aussi à sa base une espèce de gaine osseuse ou de capuchon, qui est beaucoup plus profond en dessous qu’en dessus.

Le pouce, le deuxième et le cinquième doigt sont oblitérés dans le fourmilier didactyle, et le paresseux à deux doigts ou unau.

l’éléphant a cinq doigts parfaits ; mais tous les cinq sont presque entièrement cachés sous la peau épaisse qui enveloppe le pied.

Dans les animaux à sabots qui ont quatre doigts, comme le cochon, le tapir et l’hippopotame, on voit aussi un petit os qui est le rudiment du pouce. Le cochon a ses deux doigts de côté plus courts et ne touchant point à terre : ils sont cependant parfaits quant au nombre des os qui les composent. Dans ces animaux, la dernière phalange est moulée dans l’intérieur de la corne qui termine le pied.

Les ruminans n’ont, comme nous l’avons vu, qu’un seul os du métacarpe qui supporte les deux doigts, qui forment ce que l’on nomme le pied fourchu.

Plusieurs espèces ont encore à la racine des deux doigts parfaits deux petits os, souvent revêtus d’onglets, qui représentent deux autres doigts.

La dernière phalange de chaque doigt est toujours de forme triangulaire. Deux des faces sont latérales : celle qui regarde le doigt voisin est plane ; l’autre est convexe.