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de grosseur, et ils sont à peu près droits dans toute leur longueur. Ils portent à chacune de leurs extrémités une capsule articulaire et des ligamens latéraux : beaucoup de fibres et de gaines ligamenteuses maintiennent en outre en situation les tendons des muscles de la main qui s’y insèrent.

b dans les mammifères. en comptant les rudimens imparfaits et souvent cachés sous la peau, il n’y a jamais moins de trois doigts, ni plus de cinq dans les mammifères.

Les solipèdes en ont deux imparfaits et un parfait, en tout trois.

Le rhinocéros, trois parfaits.

Les ruminans, deux imparfaits, deux parfaits, en tout quatre.

Le tapir et l’hippopotame, quatre parfaits.

Tous les animaux onguiculés en ont cinq, tant parfaits qu’imparfaits.

Tout doigt parfait a trois phalanges, excepté le premier du côté radial, ou le pouce, qui n’en a jamais que deux. Elles peuvent se fléchir tout-à-fait, mais non s’étendre au-delà de la ligne droite, exceptée la première phalange, et quelquefois les dernières, dans quelques genres.

Les quadrumanes ont, comme l’homme, le pouce séparé et opposable aux autres doigts. C’est ce qui forme le véritable caractère de la main ; mais le pouce est toujours plus long dans l’homme, à proportion des autres doigts, que dans les quadrumanes,