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a dans l’homme. le pouce, qui n’a que deux phalanges, est le seul doigt dont l’os du métacarpe puisse s’écarter, et se rapprocher des autres d’une manière sensible ; aussi est-il opposable aux autres doigts. Tous les autres ne peuvent s’écarter au-delà de l’étendue que leur fixent des ligamens situés dans les espaces qui sont entre eux, et qu’on nomme inter-métacarpiens. Ces os sont en outre retenus sur la seconde rangée de ceux du poignet, par des ligamens articulaires qui sont en grand nombre. On les distingue en palmaires, en sus-palmaires, et en latéraux. Les os du métacarpe présentent à leur extrémité digitale un tubercule arrondi, sur lequel est reçue la première phalange de chaque doigt. À leur extrémité carpienne, on remarque plusieurs facettes : la principale correspond aux os du carpe, et les autres, plus petites et latérales, aux os métacarpiens voisins. Ces os sont à peu près droits dans l’homme.

b dans les mammifères. les mammifères ont généralement autant d’os du métacarpe qu’ils ont de doigts : à l’exception des ruminans, dans lesquels ces deux os se soudent dès la première jeunesse en un seul, qu’on nomme l’os du canon.

Ces os du métacarpe s’alongent d’autant plus, que les animaux marchent davantage sur l’extrémité des doigts, et qu’ils se servent moins de la main pour saisir.