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Dans les cétacés, qui n’ont point l’avant-bras mobile sur le bras, il n’y a aucuns des muscles propres à le mettre en pronation ou en supination.

Des rudimens aponévrotiques des muscles sont seulement étendus sur toute la surface des os et affermissent leur articulation.

c dans les oiseaux. les oiseaux ont deux muscles qui occupent la place du rond pronateur, et qui ont des attaches semblables ; ils paroissent servir de fléchisseurs.

Il y en a aussi un petit au même lieu que le court supinateur qui semble destiné à fléchir l’avant-bras ; leur usage est absolument changé.

V muscles de l’avant-bras des reptiles.

La grenouille n’a point de muscle biceps, proprement dit ; il est remplacé par un autre beaucoup plus fort, qui est situé à la poitrine au-dessous du grand pectoral. Il a les mêmes attaches. Arrivé sur l’articulation du bras, il produit un fort tendon qui passe dans la gouttière humérale, et dans un anneau tendineux produit par les deux portions du grand pectoral, au-dessous du deltoïde ; il va s’insérer à l’extrémité humérale du radius, au-dessous de la capsule : on pourroit le nommer sterno-radien.

Il n’y a point de brachial interne.