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peut bien se fléchir et s’étendre dessus, mais non y tourner sur son centre. Celle qui répond à la poulie est toute convexe et arrondie. Le cubitus s’étend et se fléchit dessus par une cavité qu’il a, et il porte aussi sur l’apophyse externe par une autre cavité moindre. L’olécrâne est très-court.

Le radius plus grêle que le cubitus lui demeure parallèle. Sa tête inférieure est plus petite que celle du cubitus ; elle se termine par une facette triangulaire.

La tête inférieure du cubitus se termine en portion de poulie, sur laquelle le deuxième os du carpe exécute ses mouvemens pour l’adduction et l’abduction de la main.

Le manchot s’éloigne un peu de cette disposition.

Les os de l’aile de cet oiseau sont étendus sur un même plan en forme de nageoire. Le radius et le cubitus sont entiérement applatis, et s’articulent par arthrodie à deux tubercules placés l’un au-dessus de l’autre, au bas du tranchant antérieur de l’humérus. Ensorte que l’aile du manchot est à celle des autres oiseaux, ce que le membre thorachique des cétacés est à celui des autres mammifères.

d dans les reptiles. l’humérus du crocodile se termine par deux tubérosités arrondies. Sur l’externe tourne la tête cave du radius. Entre deux appuie la tête ronde, convexe du cubitus, sans olécrâne ni cavité sigmoïde. Elle est la plus grande ; c’est le contraire pour celle d’en bas.