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carapace. Elle unit son tendon aux deux précédentes.

L’analogue du deltoïde est formé aussi de deux portions : l’une est attachée à une crête de la portion antérieure du plastron ; l’autre, qui est son accessoire, est plus profonde, et se joint à sa correspondante. Elles s’insèrent par un tendon commun à la petite tubérosité de l’humérus, qu’elles rapprochent du cou dans l’action de nager.

Un autre muscle beaucoup plus profond paroît encore accessoire du deltoïde. Il s’attache à l’extrémité dorsale et à tout le bord interne de l’os de l’épaule qui correspond à la clavicule, et vient s’insérer à l’humérus au-dessous de la petite tubérosité.

On trouve à la face interne du bras un muscle qui s’attache à l’extrémité libre de la face sternale du troisième os de l’épaule, et qui s’insère vers le tiers inférieur de l’humérus par un tendon grêle. Il a quelque analogie avec le sterno-radien de la grenouille, dont il fait l’office.

Le releveur du bras est un très-gros muscle qui s’attache à la face sternale du troisième os de l’épaule en embrassant son bord externe, et qui s’insère à l’apophyse olécraniforme du bras qu’il porte en haut et en dehors.

L’analogue du grand rond s’attache au cou du troisième os de l’épaule du côté externe, et s’insère à l’humérus entre ses deux tubérosités.

Il porte le bras en arrière.

Un autre muscle qui paroît remplacer le grand