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analogies, il en est un qui vient de la partie postérieure de la seconde branche transversale du sternum, et qui se fixe à l’humérus par une attache large au bord interne de la gouttière.

Il peut être regardé comme un accessoire du grand pectoral. cette conformation paroît être la même dans les salamandres. si les tortues ont moins de muscles de l’épaule, elles en ont beaucoup plus qui s’insèrent au bras.

L’analogue du grand pectoral est composé de cinq portions : deux superficielles, dont l’une s’attache à une arête de la partie antérieure du plastron, et va s’insérer à la petite tubérosité de l’os du bras.

L’autre est beaucoup plus étendue. Elle s’attache à une grande partie de la face interne du plastron, et s’insère aussi par un tendon applati à la petite tubérosité de l’humérus ; mais elle se continue par une aponévrose qui se répand en éventail sur la face inférieure du bras et même de l’avant-bras.

Des trois portions profondes du grand pectoral, l’une est attachée à la majeure partie du second os de l’épaule, et s’insère à l’os du bras au-dessous de son articulation scapulaire ; l’autre s’attache sur l’épanouissement du ligament inter-osseux qui réunit le second os de l’épaule avec le troisième, et va joindre intimement son tendon à celui de la portion précédente. Enfin la troisième, qui est la plus profonde de toutes, s’attache à la face supérieure du troisième os de l’épaule, c’est-à-dire à celle qui regarde la