Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/321

Cette page n’a pas encore été corrigée

Les muscles sur et sous-épineux, ainsi que le sous-scapulaire, n’offrent aucune particularité qui soit digne de remarque.

Le deltoïde ne s’attache point du tout à la clavicule, à moins qu’on ne regarde la seconde portion du grand pectoral comme en faisant partie ; il est étendu sur toute la face externe de l’omoplate où il forme deux portions, dont l’une est inférieure et plus mince que l’autre. Leur tendon réuni passe au-dessus de l’articulation et s’insère à la crête de l’humérus.

Il n’y a point de muscle petit rond. le grand rond n’offre rien de particulier ; il unit son tendon à celui du grand dorsal. il n’y a point de coraco-brachial. c dans les oiseaux. les oiseaux ont trois muscles pectoraux, tous attachés à leur énorme sternum et agissant sur la tête de l’humérus.

1 le grand, qui à lui seul pese plus que tous les autres muscles de l’oiseau pris ensemble, s’attache à la fourchette, à la grande crête du sternum et aux dernières côtes ; il s’insère à la ligne âpre très-saillante de leur humérus. C’est par son moyen que les oiseaux donnent les violens coups d’ailes nécessaires pour le vol.

2 le moyen (Vicq-D’Azyr) placé dans l’angle que fait le corps du sternum avec sa crête et dans