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pour éviter ces deux écueils, et qu’en m’efforçant d’observer toujours la nature, je n’ai point voulu marcher sans guide, et que j’ai étudié ceux qui pouvoient m’indiquer des sentiers nouveaux ou utiles.

Je crois avoir employé les principales découvertes des auteurs modernes qui ont traité l’anatomie d’une manière physiologique. Les Stenon, les Swammerdam, les Collins, les Duverney, les Petit, les Lyonnet, les Haller, les Monro, les Hunter, les Geoffroy, les Vicq-D’Azyr, les Camper, les Blumenbach, les Scarpa, les Comparetti, les Kielmeyer, les Poli, les Harwood, les Barthez, m’ont fourni les données d’où je suis parti ; et quoique j’aie revu par moi-même une grande partie de ces données, ce n’est pas moins à ces hommes célèbres que la gloire en est due, puisque, sans leurs écrits, le plus grand nombre des faits consignés dans cet ouvrage me seroient échappés.

Je dois aussi reconnoître les services que m’ont rendus les naturalistes les plus récens. Depuis que l’histoire naturelle prend enfin la nature pour base de ses dsributions, ses rapports avec l’anatomie sont devenus plus intimes ; l’une de ces sciences ne peut faire un pas sans que l’autre en profite. Les rapprochemens que la première établit indiquent souvent à l’autre les recherches qu’elle doit faire. Aussi, sans parler de Daubenton et