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Dans les autres lézards et dans les grenouilles, l’humérus ne présente aucune particularité.

Il n’y en a point dans les serpens, puisqu’ils sont privés de membres.

Article IV.

des muscles du bras. a dans l’homme. l’humérus de l’homme est mis en mouvement par des muscles qui s’attachent au tronc, et par d’autres qui sont fixés à l’épaule.

Les premiers sont : le grand pectoral (sterno-humérien) ; il s’attache au sternum, à la portion sternale de la clavicule et aux sept premières côtes. Il couvre le devant de la poitrine, et s’insère à cette portion de la ligne âpre de l’humérus qui fait le rebord extérieur de la gouttière bicipitale.

Il porte l’os du bras en avant et en dedans dans quelque position qu’il soit ; il le fait aussi tourner un peu sur son axe.

Le grand dorsal (lombo-humérien) s’étend depuis l’os sacrum, la crête de l’os des îles, les épines des vertèbres lombaires, les sept dernières du dos, et enfin les quatre dernières côtes vertébrales, jusqu’à la partie postérieure et inférieure de la grosse tubérosité de l’humérus, où il insère son tendon grêle et large. Ce muscle enveloppe le tronc par derrière ; il porte l’humérus en arrière et un peu en bas.