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oblique, qu’on nomme la tête de l’humérus. cette portion est distinguée du reste de l’os, par une petite rainure circulaire, qu’on appelle le cou. on y remarque aussi deux apophyses peu saillantes : l’une postérieure, plus grosse, qu’on nomme la grosse tubérosité (trochiter) ; l’autre antérieure, plus petite, appelée la petite tubérosité (trochin. ) ces éminences sont séparées l’une de l’autre par une espèce de canal, ou de goutière longitudinale, dans laquelle glisse le tendon du muscle scapulo-radien ou biceps. la tête de l’humérus est maintenue dans la fosse articulaire de l’omoplate, à l’aide d’une capsule ligamenteuse, qui, du bord osseux et cartilagineux de la cavité, se porte au cou de l’humérus. Le tendon du muscle biceps qui pénètre dans cette articulation, produit aussi l’effet d’un ligament. La partie moyenne de l’os est à peu près cylindrique. Dans l’extrémité scapulaire, il y a cependant quelques éminences pour l’insertion des muscles. L’os s’élargit et s’applatit vers l’extrémité cubitale, que nous ferons connoître en traitant de l’articulation de l’avant-bras.

b dans les mammifères. l’humérus est toujours simple dans toutes les classes : il y varie peu par sa forme ; quant à sa proportion avec le reste de l’extrémité antérieure, on remarque dans les mammifères qu’il se raccourcit à mesure que le métacarpe s’alonge.

C’est ainsi que, dans les animaux à canon, il est caché