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Le rhomboïde du dauphin est petit, et n’a point de portion antérieure distincte.

Le coraco-hyoïdien ne présente aucune particularité dans le singe. il n’existe pas dans les animaux qui n’ont pas de clavicule, ni d’apophyse coracoïde, pas même dans le chien. le sous-clavier n’a rien de remarquable dans les singes ; il n’existe point dans les mammifères non claviculés.

Nous sommes obligés de décrire à part les muscles de l’épaule de la taupe, à cause de leur singularité.

La portion cervicale du grand dentelé est simple, extraordinairement épaisse, ventrue, et ne s’attache qu’aux dernières vertèbres. il n’y a pour tout trapèze, que deux trousseaux de fibres charnues qui viennent des lombes, et qui s’insèrent aux extrémités postérieures des omoplates. Ces deux faisceaux étant à peu près parallèles, écarteroient ces extrémités plutôt que de les rapprocher, si elles n’étoient pas unies par un ligament transversal très-fort.

L’usage de ces deux bandes musculaires est donc de faire faire à toute la partie antérieure du corps un mouvement de bascule vers le haut.

Le rhomboïde a presque toutes ses attaches scapulaires à ce même ligament transversal, commun aux deux omoplates. Il s’insère au ligament cervical qui est toujours ossifié ; ainsi son usage est de relever la tête avec force.