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supérieures, il la porte en haut, ou vers la tête : enfin, par l’action des digitations moyennes, il maintient fixement l’épaule en avant.

2 le dentelé antérieur, qu’on nomme aussi petit pectoral (costo-coracoïdien) tient, d’une part, à l’apophyse coracoïde ; et de l’autre, il s’attache par trois digitations à la face antérieure des côtes depuis la troisième jusqu’à la cinquième.

L’obliquité des fibres de ce muscle détermine l’abaissement de l’angle huméral de l’omoplate, en même temps qu’elle attire l’épaule en devant.

3 le releveur, ou l’angulaire de l’omoplate (trachélo-scapulien) est attaché à l’angle postérieur-supérieur de l’omoplate. Il se porte vers le cou, où il s’attache par des languettes sur les apophyses transverses des vertèbres, depuis la seconde jusqu’à la cinquième. Il relève l’omoplate en arrière, en abaissant un peu l’angle huméral, cet os faisant alors une espèce de bascule.

4 l’omo-hyoïdien, ou coraco-hyoïdien (scapulo-hyoïdien) s’étend du bord supérieur de l’omoplate, près de l’apophyse coracoïde, jusqu’à la base et sur les cornes de l’os hyoïde où il se fixe. Il doit abaisser un peu l’os hyoïde et servir ainsi à la déglutition plutôt qu’aux mouvemens de l’épaule.

5 le trapèze, ou cuculaire (dorso-sus-acromien) a ses attaches, d’une part, à l’arcade occipitale et à toutes les apophyses épineuses, tant cervicales que dorsales ; et de l’autre, il s’insère sur toute la longueur de l’épine de l’omoplate et