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On voit que l’omoplate est d’autant plus étendu, dans le sens parallèle à l’épine, que l’animal fait faire à ses bras des efforts plus violens, parce que cette configuration fournit aux muscles qui le fixent contre le tronc des attaches plus étendues. Aussi l’homme et les singes, mais sur-tout les chauve-souris et les taupes, approchent-ils le plus de l’extrême alongement qu’on trouvera dans les oiseaux.

c. Dans les oiseaux. l’épaule des oiseaux est composée de trois os, qui sont : la clavicule, la fourchette et l’omoplate. la clavicule est un os droit, large, applati d’avant en arrière, qui s’articule par une tête large et comme tranchante dans une fossette correspondante, au côté du bord antérieur du sternum, dans laquelle elle a peu de mouvement.

Elle se porte en avant et un peu de côté, où elle s’élargit pour se diviser en deux courtes apophyses : l’une antérieure, inférieure et interne, s’unit à la fourchette ; l’autre postérieure, supérieure et externe, s’articule avec l’omoplate, et forme avec elle une fossette dans laquelle est reçue la tête de l’humérus.

L’omoplate est alongé dans le sens qui est parallèle à l’épine, et très-étroit dans le sens opposé, souvent pointu, mais quelquefois tronqué postérieurement, toujours plat et sans épine. La tête ou l’extrémité humérale devient plus épaisse pour s’unir à la clavicule. En dehors, est la portion de la facette que ces os présentent en commun