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5) le trachélo-mastoïdien vient des tubercules inférieurs de la seconde et de la troisième vertèbres cervicales, par deux tendons minces et aponévrotiques. Il s’insère, par une portion plus épaisse et toute charnue, à l’éminence qui correspond à l’apophyse mastoïde. C’est un fléchisseur latéral de la tête.

6) enfin, à la partie supérieure de l’épine cervicale est un muscle court, qui, du bord inférieur du trou que forment les fosses temporales, vient s’insérer sur les apophyses épineuses de la première, seconde et troisième vertèbres cervicales.

Le cou vu en devant, on remarque : l’analogue du sterno-mastoïdien s’attache sur les fortes aponévroses qui recouvrent l’os du bras vers son articulation avec l’omoplate. Son tiers inférieur seul est visible, lorsqu’on a enlevé la peau, les deux autres étant recouverts par un muscle à fibres transverses, qui tient lieu de mylo-hyoïdien et du peaucier. il s’insère sous l’apophyse qui correspond à la mastoïde. Il doit tirer la tête en dedans, et relever un peu l’épaule.

Le long antérieur de la tête s’attache à l’épine, sur la troisième vertèbre du dos, et s’insère, par un tendon grêle, à l’apophyse basilaire de l’occipital.

Les grenouilles ont très-peu de muscles de la tête, le plus grand nombre de ceux qui s’y attachent étant des moteurs de l’extrémité antérieure, ou des muscles propres à la colonne vertébrale.