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droits antérieurs existent. Le grand ne vient que des trois ou quatre premières vertèbres.

d. Dans les reptiles. les muscles de la tête des tortues ne peuvent recevoir les mêmes dénominations que ceux des mammifères et des oiseaux, parce que le test donne attache au plus grand nombre. Nous nous contenterons donc de les indiquer par leurs attaches. Ainsi, le cou étant vu par derrière, on remarque : 1) au bord antérieur de la carapace, vers l’angle de la lunule, un muscle large qui se porte aux parties latérales et postérieures de la tête, où il s’insère. Il porte la tête en arrière.

2) au-dessous et du milieu de la lunule antérieure de la carapace, prend naissance un autre muscle mince, arrondi, qui, en s’éloignant de celui de l’autre côté, décrit une figure de v, et va s’insérer au côté externe du précédent. Il a le même usage.

3) l’analogue du splénius de la tête provient des apophyses épineuses des troisième, quatrième et cinquième vertèbres du cou, par des languettes distinctes, et s’insère sur l’arcade occipitale.

C’est un releveur de la tête.

4) l’analogue du grand droit antérieur s’attache aux tubercules inférieurs des quatre vertèbres cervicales qui suivent la première, et s’insère, par une portion toute charnue et plus grosse, dans la fosse basilaire au-dessous du condyle.