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comme celui des lézards : dans celles de mer, il présente trois facettes articulaires en forme de treffle. Comme ce tubercule est très-enfoncé dans la cavité correspondante de l’atlas, le mouvement de la tête sur le côté doit être extrêmement gêné.

Les autres mouvemens de la tête des tortues sont ceux de protraction et de rétraction : ils dépendent de la flexion et de l’extension des vertèbres cervicales. Nous les avons déja décrits.

Les grenouilles, les crapauds et les salamandres ont la tête articulée par deux condyles sur une première vertèbre peu mobile.

Les serpents ont trois facettes disposées en treffle, rapprochées en un tubercule au-dessous du trou occipital. La tête n’est pas plus mobile sur l’atlas, que les autres vertèbres ne le sont entre elles.

e. Dans les poissons. l’occiput des poissons est comme une troncature verticale du crâne. Le tubercule par lequel il s’unit aux vertèbres, est unique et placé au-dessous du trou occipital. Cette union se fait à l’aide de cartilages, par des surfaces plates ou concaves ; de sorte que le mouvement doit être très-borné dans tous les sens. La partie supérieure de l’occiput, dans quelques espèces, présente des apophyses latérales, applaties, très-saillantes, et particulièrement une épine longitudinale, qui se termine