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La position des deux condyles sur lesquels la tête porte, est telle, qu’ils partagent, à très-peu près, en deux parties égales, une ligne qu’on tireroit de la partie la plus saillante en arrière, jusqu’aux dents incisives. Il en résulte que, dans la station verticale, la tête est en équilibre sur l’épine.

Le plan du trou occipital est presque perpendiculaire à celui des yeux, et parallèle à celui du palais ; ce qui fait que, dans la station verticale, les yeux et la bouche sont dirigés en avant.

L’homme est le seul dans lequel ces deux dispositions aient lieu complétement. Les nègres mêmes ont déja la portion antérieure de la ligne ci-dessus indiquée, plus grande que la postérieure, parce que leurs mâchoires s’alongent un peu.

b. Dans les mammifères. dans l’orang-outang, non seulement les mâchoires s’alongent encore plus, mais le trou occipital semble se porter en arrière, et remonter vers la face postérieure du crâne, de manière que son plan forme avec celui des orbites un angle de 60 seulement.

Ce prolongement va toujours en augmentant dans les autres quadrupèdes, à mesure qu’ils s’éloignent de l’homme. Non seulement les mâchoires, ou plutôt la face, finissent par former plus des trois quarts de la tête, mais encore l’apophyse basilaire s’alongeant repousse graduellement le trou, et la face occipitale en arrière et en haut, en sorte qu’ils