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L’analogue du transverse forme la troisième couche. Ses fibres transverses sont un peu séparées entre elles, et comme par faisceaux ; il a les mêmes attaches que les précédens.

Il n’y a ni muscles droits, ni pyramidaux. d. Dans les reptiles. dans les grenouilles, qui sont privées de côtes, et dans les tortues, chez lesquelles ces os sont immobiles, les muscles qui doivent s’y attacher se portent sur d’autres parties.

Ainsi dans les tortues, dont le plastron tient lieu des muscles abdominaux, ceux-ci se portent sur le bassin qu’ils meuvent.

En général, on peut faire pour ces animaux cette observation très-remarquable, que les formes si singulières des muscles et des os semblent être dépendantes l’une de l’autre. En effet, les muscles n’étant pas situés au-dessus des os, ne les ont pas modelés, pour ainsi dire ; et l’immobilité de ces derniers, en dénaturant la forme du tronc, a donné à ces muscles d’autres figures, d’autres usages.

Les muscles du bas-ventre de la grenouille n’offrent aucune particularité, si ce n’est que la peau n’est point adhérente à leur surface, et qu’au lieu de s’attacher aux côtes, ils sont unis au sternum par de fortes aponévroses.

On peut faire la même observation dans les salamandres.