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des lombes. Ils portent leurs fibres presque transversalement à la ligne blanche.

Les muscles droits et pyramidaux fléchissent le tronc en avant : les obliques peuvent le fléchir latéralement : enfin les transverses agissent sur les parois de l’abdomen, comme une sangle, et le compriment de toutes parts.

b. Dans les mammifères. les muscles des côtes ne présentent pas de différences remarquables dans les mammifères.

Ceux du bas-ventre diffèrent un peu de ceux de l’homme dans leur longueur proportionnelle. C’est sur-tout dans les muscles droits et pyramidaux que cette différence est très-sensible ; car, dans les carnassiers, les droits se portent souvent jusqu’à l’extrémité antérieure du sternum, et alors les pyramidaux le plus ordinairement n’existent pas.

Le diaphragme des chauve-souris a deux piliers très-forts qui forment une espèce de cloison charnue sur la longueur de l’épine, en dedans de l’abdomen.

Nous décrirons, à l’article de la génération, les muscles propres à la bourse abdominale des didelphes ou sarigues, etc.

c. Dans les oiseaux. le scalène des oiseaux ne diffère aucunement des releveurs des côtes, qui des apophyses transverses de chaque vertèbre se portent au tranchant antérieur de chaque côte : les plans supérieurs sont