Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/258

Cette page n’a pas encore été corrigée

osseux de sa peau, qui entourent son corps comme des ceintures.

Il n’y a qu’un petit nombre de poissons dont on puisse dire qu’ils aient un sternum. Outre ceux que nous venons de nommer, il y en a dans lesquels le sternum ne sert point à attacher les côtes : telle est la dorée (zeus faber), si toutefois on peut nommer sternum la série de petits os plats non articulés, qui règnent le long du tranchant inférieur de son abdomen.

Le nombre des côtes et leur grosseur varient aussi beaucoup. Les silures, les carpes, les chétodons, les ont plus grosses à proportion.

Dans le genre des harengs, au contraire, elles sont fines comme des cheveux. Beaucoup de poissons les ont fourchues, d’autres les ont doubles, c’est-à-dire que deux côtes partent de la même vertèbre de chaque côté.

Article IV.

des muscles des côtes et du sternum. a. Dans l’homme. les côtes ne servent guère qu’aux mouvemens de l’inspiration et de l’expiration. Les muscles qui agissent sur ces os les élèvent ou les abaissent.

Les releveurs des côtes sont : le scalène (trachélo-costien) qui naît des apophyses transverses des cinq dernières vertèbres du cou, et s’insère par