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d. Dans les reptiles. le thorax des reptiles varie beaucoup pour la composition. Les grenouilles ont un sternum et point de côtes ; les serpens, des côtes et point de sternum ; les tortues, des côtes soudées à la carapace, et un sternum confondu dans le plastron ; le crocodile et les lézards, des côtes parfaites, mais un sternum en grande partie cartilagineux.

Le crocodile a la première portion du sternum osseuse, prolongée, recevant les deux clavicules ; le reste de sa longueur est cartilagineux ; il va s’unir au pubis, et il fournit aux parois de l’abdomen huit cartilages cylindriques. Les côtes sont en tout au nombre de douze. Les deux premières et les deux dernières ne s’attachent pas au sternum. Les côtes intermédiaires portent sur leurs bords postérieurs des cartilages en partie ossifiés, qui tiennent lieu des angles de celles des oiseaux. Toutes les dernières côtes, à commencer de la cinquième, ne s’articulent plus que sur les apophyses transverses des vertèbres qui sont là très-alongées. Les cinq premières s’articulent en deux points de la vertèbre, sur le corps et sur l’apophyse transverse.

L’iguane et le tupinambis n’ont que la première portion du sternum ossifiée. Elle est large, reçoit six côtes et les clavicules. Les autres côtes sont libres.

Le caméléon a aussi la première pièce du